ACTIONS VS OBLIGATIONS : COMPARAISON DES RISQUES, DES RENDEMENTS ET DU RÔLE DANS UN PORTEFEUILLE
Découvrez comment les actions et les obligations se comparent en termes de risque, de rendement et de leur rôle dans des portefeuilles d'investissement équilibrés.
Le risque est un élément central des décisions d'investissement, et les actions et les obligations présentent différents types et degrés de risque. Voici comment elles se comparent selon plusieurs dimensions :
1. Profil de risque des actions
- Risque de marché : Les actions sont très sensibles aux fluctuations du marché et à l'actualité économique, ce qui peut entraîner de fortes variations de prix.
- Risque spécifique à l'entreprise : Le modèle économique, les décisions de gestion et la concurrence ont un impact sur la performance boursière d'une entreprise.
- Volatilité : Les marchés actions peuvent être volatils, avec des fluctuations quotidiennes des prix influencées par le sentiment des investisseurs, les publications de résultats et l'évolution de la situation géopolitique.
- Risque de liquidité : Bien que de nombreuses actions soient très liquides, certaines actions de petites capitalisations ou de marchés émergents peuvent être plus difficiles à négocier efficacement.
2. Profil de risque des obligations
- Risque de taux d'intérêt : Le prix des obligations évolue inversement aux taux d'intérêt. La hausse des taux peut dévaluer les obligations existantes.
- Risque de crédit : L'émetteur peut faire défaut de paiement. Les obligations d'État présentent généralement un risque de crédit plus faible que les obligations d'entreprises.
- Risque d'inflation : L'inflation peut éroder le pouvoir d'achat des intérêts et du capital futurs.
- Risque de réinvestissement : Les coupons peuvent être réinvestis à des taux d'intérêt inférieurs, réduisant ainsi les revenus futurs.
Bien que les obligations soient traditionnellement considérées comme plus sûres, elles ne sont pas sans risque. Les fluctuations économiques, les interventions des banques centrales et les perturbations des marchés peuvent impacter leur performance. À l'inverse, les actions peuvent présenter un risque plus élevé, mais aussi un potentiel de rendement à long terme plus important. En période d'expansion économique, les actions ont historiquement surperformé.En définitive, la tolérance au risque et l'horizon d'investissement de chaque investisseur déterminent la répartition optimale de ces actifs. Les investisseurs prudents proches de la retraite privilégieront peut-être les obligations pour la stabilité de leurs revenus, tandis que les investisseurs plus jeunes seront peut-être davantage attirés par les actions pour leur potentiel de croissance du capital à long terme.
Les mécanismes qui génèrent des rendements pour les actions et les obligations diffèrent considérablement, influencés par les fondamentaux économiques, les cycles de marché et les anticipations des investisseurs. Comprendre ces facteurs de rendement aide les investisseurs à allouer leurs ressources plus efficacement.
1. Facteurs de rendement des actions
- Appréciation du capital : Le prix d'une action augmente lorsque l'entreprise sous-jacente accroît ses bénéfices, sa part de marché ou la confiance des investisseurs.
- Dividendes : De nombreuses entreprises reversent une partie de leurs bénéfices à leurs actionnaires sous forme de dividendes, offrant ainsi un rendement tangible même en période de stagnation des marchés.
- Croissance économique : Dans une économie en expansion, de nombreuses entreprises constatent une hausse de la demande et de leur rentabilité, ce qui fait grimper le cours de leurs actions.
- Innovation sectorielle : Les secteurs des technologies, des biotechnologies et des énergies vertes, par exemple, peuvent générer des rendements exceptionnels pour les investisseurs en actions lors des cycles d'innovation.
2. Facteurs de rendement des obligations
- Paiements de coupons : Les obligations versent des intérêts réguliers, généralement fixes et prévisibles dans le temps.
- Rendement à l’échéance : Le rendement total attendu d’une obligation prend en compte les paiements d’intérêts ainsi que tout gain ou perte en capital si elle a été achetée avec une décote ou une prime par rapport à sa valeur nominale.
- Qualité du crédit : Les obligations de haute qualité sont généralement plus sûres, mais offrent des rendements plus faibles, tandis que les obligations de basse qualité ou « obligations à haut risque » offrent un potentiel de rendement plus élevé en contrepartie d’un risque accru.
- Environnement des taux d’intérêt : La baisse des taux d’intérêt peut faire augmenter le prix des obligations, générant ainsi des gains en capital en plus des revenus d’intérêts.
Bien que les rendements des obligations soient plus stables et prévisibles grâce aux paiements d’intérêts réguliers, ils restent sensibles aux variations des taux d’intérêt et à l’inflation. Les actions, dépourvues de flux de revenus fixes, dépendent davantage du potentiel de croissance et des bénéfices réinvestis.Dans des marchés favorables, les actions peuvent générer des rendements exponentiels, notamment grâce aux secteurs ou entreprises performants. Cependant, elles sont tout aussi exposées aux pertes, ce qui souligne l'importance de la diversification et de la discipline.Les investisseurs doivent également prendre en compte le rendement total – combinant revenus et plus-value – lors de l'évaluation de ces deux types d'actifs. Dans certains cycles économiques, le réinvestissement des dividendes et des coupons obligataires peut considérablement améliorer les rendements du portefeuille.